8 août 2009

"Et si la main glisse dans les cols", poème de Gaëlle Delort













Si la main glisse dans les cols

Se tenir par les lignes
Contre-sens pour fausses indications. Maintient inutile des corps






Les mains lourdes équilibrent les masses

/ lorsque l'aveugle abreuve sa dualité
Croisement. Passages









Faibles lueurs aux extrémités toujours
/plus froides, chaque jour plus lointaines






Flotte dans sa couleur. Construit un nouveau lien à partir
/du vide, espaces en puissance, habitats

Tracés secs pour un désordre froid

Si deux volatiles s'ajoutent à un corps, perd-on la tête ?
Si malgré les mains les corps se fragmentent, où se
/réfugient les certitudes ?